
Son mode de vie
: il vivait sur les deux principales îles de la Nouvelle-Zélande autrefois et
dans le détroit de Cook, mais il est confiné aujourd’hui dans les îlots
du Nord, des îlots rocheux protégés par leur inaccessibilité : 40 îlots
caractérisés en outre par l’absence de rats qui, avec l’homme, est
le prédateur le plus dangereux. Sur ces îlots, la végétation est faite de
forêts basses et de maquis qui abritent des plantes qui résistent à l’air
salin.
Le sphénodon y vit en harmonie avec des oiseaux de mer en utilisant leurs nids,
et en s’alimentant des insectes qu’attirent massivement leurs excréments,
mais il se nourrit également de coléoptères, de cloportes, de vers de terre,
d’escargots et même de petits oisillons ou de petits hattérias.
Le sphénodon, nous l’avons vu, est essentiellement
nocturne, mais il prend des bains de soleil le jour devant son terrier, et comme
il se déshydrate, s’il n’a pas accès à l’eau, ce qui est le cas dans
ces îles où il n’y a ni mare, ni ruisseau, il est particulièrement actif
pendant les nuits de pluie lors des sécheresses prolongées.