Les effets de l’hormone ont été, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, portés à la connaissance du public bien avant que les scientifiques aient pu faire le point exact chez l’homme, et pour un certain nombre de résultats, on a extrapolé à partir de ceux obtenus chez la souris, par des expériences tout à fait valables, soulevant des hypothèses, des probabilités ou des potentialités enthousiasmantes.
Deux livres en effet ont marqué l’expression médiatique et sont arrivés en France venant d’Amérique : "Mélatonine, faux miracle ou vraie révolution" écrit par Russel Reiter et un journaliste Jo Robinson ( édition First ) et "Le miracle de la mélatonine" des Drs Pierpaoli et William Regelson ( édition Laffont .) | On attribue à la mélatonine les effets suivants : bien sûr un effet sédatif d’induction du sommeil , de la normalisation de son cycle pour le "jet lag", ce qui est tout à fait prouvé, mais aussi une action très importante dans le renforcement des défenses immunitaires, expliquant sa mise en avant dans le traitement des cancers et du sida.!!! | ||
On attribue également une action anti-oxydante protégeant l’organisme des
radicaux libres et donc agissant contre le vieillissement, une action de
régularisation de la tension artérielle et de la protection des accidents
cardio-vasculaires et une conservation ou une restauration de la libido et de l’activité
sexuelle.!!
On l’a même envisagée comme traitement d’ordre neurologique contre la maladie de Parkinson et les pertes de mémoire. |
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La mélatonine, dont la sécrétion serait rythmée par le cycle circadien, agirait sur pratiquement toutes les hormones, en particulier celles de la thyroïde. .Les expériences de Strasbourg ont été faites chez le hamster, montrant que l’expression du rythme de la mélatonine dépend des noyaux supra-chiasmatique ( NSC), mais que la durée de la sécrétion est différemment régulée, suivant la longueur de la nuit. Les noyaux supra-chiasmatiques jouent donc un rôle dans les rythmes saisonniers, car la glande pinéale traduit le message nerveux en message hormonal par la sécrétion rythmique de mélanine. |
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.Ceci nous amène à la notion d’horloge biologique, mais nous voyons déjà que la saison des amours est influencée par l’épiphyse, ce qui n’est pas loin d’évoquer "Les passions de l’âme" de Descartes, en remarquant précisément qu’il s’agit d’animaux, mais nous allons voir que chez l’homme une certaine rythmicité semble encore exister. |
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